Mickael Girault est technicien échographe sur le Centre et les Pays de Loire.
Peux-tu nous décrire une journée type ?
La journée démarre avec des déplacements, parfois assez longs, pour aller chez les éleveurs. En arrivant à l’élevage je commence par discuter avec chaque éleveur afin de savoir s’il a des remarques à me faire comme par exemple des truies en retour ou des problèmes de chaleur.
Ensuite je revêts une tenue propre (combinaison, surbottes, charlotte et gants) avant d’entrer dans les bâtiments afin de ne pas perturber l’état sanitaire de chaque élevage, puis je procède aux échographies de chaque truie sous le regard et les consignes de l'éleveur. Je confirme ou non la bonne gestation des animaux bien sûr, mais j’informe également sur la taille des portées ainsi que sur d’éventuelles anomalies que je pourrai observer (kystes ovariens par exemple).
Une fois les échographies terminées, je fais le point avec l’éleveur sur les résultats de son élevage tout en nettoyant et désinfectant l’ensemble de mon matériel. La désinfection est une étape indispensable entre chaque élevage.
Je vérifie les disponibilités de l’éleveur pour la prochaine bande puis je m’en vais vers l’éleveur suivant.
Qu’est-ce qui te plait/te plaît moins dans ton métier ?
La première satisfaction est d’avoir un client content de notre service. Ensuite ce qui me plaît personnellement c'est le contact et le lien de confiance que je tisse avec les éleveurs au fil du temps, ainsi que la variabilité du métier : chaque élevage est différent ! Je pense que pour faire ce métier, il faut être consciencieux et précis aussi bien dans ses analyses qu’avec son matériel (un matériel abîmé perd en fiabilité).
Ce qui me plait moins c’est d’annoncer des mauvais résultats sans réussir à en déterminer la cause. C’est rare mais c’est frustrant.